Les enquêtes et les sondages d'opinion
montrent que « les actes de violence » sont en vigueur au sein des
établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un
milieu à l'autre, ce qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le domaine éducatif, les incitant ainsi à rechercher des solutions susceptibles d'éradiquer cette calamité.
D'abord, la démission des parents dans l'éducation des enfants
aggravée par le chômage et la pauvreté qui les rendent incapables
d'acheter les fournitures et payer certaines taxes (droit d'inscription,
gardiennage...), ce renoncement favorise les comportements violents à
l'école et la délinquance juvénile.
Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle
arrive aussi à impliquer le corps éducatif, surtout les enseignants,
dans ce gouffre. En effet, l'absence de communication entre les
professeurs et les élèves, peut entrainer une certaine incompréhension
qui aboutira à des paroles ou des gestes grossier
En outre, l'absence ou le non fonctionnement des structures
démocratiques devant favoriser la concertation et le dialogue amène
souvent les élèves à trouver d'autres voies pour se faire entendre.
Enfin, la surcharge démesurée des classes scolaires engendre la
violence, étant donné que les circonstances déplorables dans lesquelles
étudient les élèves ne permettent guère de s'harmoniser avec une
ambiance estudiantine normale si bien que l'intolérance et l'incivilité
règnent en maître. D'ailleurs, certains adolescents exploitent cette
surcharge croissante pour s'affranchir de toutes les règles et affirmer
leurs volontés. Ils se transforment ainsi en provocateurs intolérables.
Par conséquent, les responsables administratifs et pédagogiques sont
appelés à instaurer la stabilité et la sureté dans les institutions
puisque la violence en menace l'équilibre. En d'autres termes, il
s'avère indispensable de combattre avec détermination les actes qui se
produisent dans les écoles : le bien-être de la majorité des élèves
devrait l'emporter sur celui de l'élève délinquant et il faudrait tout
mettre en œuvre pour aider les élèves intransigeants et les ramener sur
le droit chemin.
En définitive, il est primordial de prendre des mesures aptes à
rendre à l'école sa mission essentielle et à sensibiliser les différents
intervenants à la communication et à la tolérance : « La prévention
vaut mieux que la guérison », dit le dicton.